Ce 12 avril Roland Gillet était l’invité de l’émission Objectif Monde L'Hebdo de Dominique Laresche pour parler des cryptomonnaies, et plus particulièrement la plus célèbre d'entre elles: le Bitcoin. Roland Gillet commence par rappeler ce qu’est une monnaie: un moyen d’échange généralement soutenu par une autorité fiable, comme une banque centrale, qui garantit sa valeur et donc le pouvoir d'achat de celui qui la détient. Il estime que le Bitcoin ne répond pas à cette définition, car sa valeur est très volatile, rendant impossible son utilisation comme une réserve de valeur stable. Contrairement à une monnaie traditionnelle, il n’y a pas de banque centrale ou d’autorité qui garantit le Bitcoin par des actifs réels (or, devises, etc.), ce qui accroît son risque.
"Avec un Bitcoin, à un moment donné, vous pouvez acheter un steak, le lendemain, deux steaks, et le surlendemain un quart de steak"
Il salue cependant la technologie qui sert de base au Bitcoin, appelée la « blockchain ». La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, qui fonctionne comme un grand registre numérique public, sécurisé par des méthodes cryptographiques. Elle permet à tous de vérifier et d’enregistrer des transactions de façon transparente, sans besoin d’un tiers de confiance comme une banque. Pour Roland Gillet, cette technologie est une véritable révolution avec une réelle valeur ajoutée qui transforme et améliore la transparence de nombreux secteurs. Il insiste sur l'importance de dissocier la blockchain du Bitcoin: quand un investisseur achète du Bitcoin il n'achète pas une partie de la technologie sous-jacente.
"Le Bitcoin a un prix mais il n'a sans doute pas de valeur"
Le Bitcoin s'apparente davantage à un outil de spéculation plutôt qu’à une vraie monnaie permettant d’acheter des biens ou des services de façon fiable sur le long terme.
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