Ce vendredi 7 février, Roland Gillet, Guillaume Poitrinal, fondateur de WO2 et Philippe Manière, président de Vae Solis Communications ont débattu du contenu du budget 2025 de l'Etat français, qui a finalement été adopté après le vote du Sénat. 

Roland Gillet met en garde contre le populisme ambiant dans plusieurs États européens, tels que la France, la Belgique et l'Autriche, où les responsables politiques reportent systématiquement les efforts nécessaires pour assurer une gestion budgétaire saine.

"Quand on pense qu'on est un très bon capitaine de bateau alors qu'on a déjà difficile à naviguer en eau calme, dans la tempête on risque de prendre des mesures exagérées. Mieux vaut traiter les problèmes de façon proactive que réactive." 

Il rappelle que l'économie européenne est encore soutenue par les banques centrales, qui, par le biais de taux directeurs bas, permettent aux États de ne pas payer le coût réel de la dette. Les détenteurs d'obligations subissent le coût en partie, car leur épargne est insuffisamment rémunérée. Cependant, ce mécanisme a pour corollaire que les États ne sont pas contraints de subir la discipline des taux lorsqu'ils s'endettent davantage.

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